Les droits du lecteur, « Comme un Roman » de Daniel Pennac

Je ne suis pas un grand lecteur, même si j’essaie de m’améliorer, car je suis convaincu que c’est bon pour moi. Alors depuis quelques mois, je me suis remis à la lecture, au début comme un devoir et de plus en plus comme un plaisir. Ma dernière lecture, « Comme un Roman », a été assez révélatrice. Daniel Pennac, son auteur, explique pourquoi, selon lui, nous lisons de moins en moins et en quoi le système éducatif ne donne pas forcément le gout de la lecture.

📢 Les droits du lecteurs

Le dernier chapitre du livre, Pennac invente, une charte du lecteur et liste dix droits irrévocables du lecteur, qui ont le pouvoir de vous réconcilier avec la lecture.

« En matière de lecture, nous autres «lecteurs », nous nous accordons tous les droits, à commencer par ceux que nous refusons aux jeunes gens que nous prétendons initier à la lecture. »

  1. Le droit de ne pas lire.
  2. Le droit de sauter des pages.
  3. Le droit de ne pas finir un livre.
  4. Le droit de relire.
  5. Le droit de lire n’importe quoi.
  6. Le droit au bovarysme.
  7. Le droit de lire n’importe où.
  8. Le droit de grappiller.
  9. Le droit de lire à voix haute.
  10. Le droit de nous taire.

Je pense réellement que si j’avais lu ce livre plus tôt, j’aurai certainement lu bien plus. Ces quelques droits, si simples, mais tellement libérateurs, ouvrent des possibilités que je n’imaginais pas. Je voyais la lecture comme un acte solennel, ces quelques règles désacralisent l’acte de la lecture.

De tous ces droits, j’en retiendrai essentiellement quatre. Pennac, commence par le droit de ne pas lire. Lire doit être un plaisir et non une obligation, c’est la base de tout. Le droit de sauter des pages, c’est un principe tout bête, mais que je m’interdisais auparavant. Ce n’est pas parce que l’on a sauté quelques pages qui ne nous intéressaient pas que l’on a trahi l’auteur. Le droit de ne pas finir un livre. Et oui, si on commence un livre, même un monument reconnu de la lecture, on a le droit, si l’on n’aime pas les premières pages ou le virage que prend une partie d’un livre d’abandonner tout simplement un livre. Ce n’est pas un échec, c’est du temps de gagné pour lire un livre qui vous plaira davantage. Enfin, le droit de lire n’importe quoi. Pas de hiérarchisation de lecture, tout ce qui est écrit peut être lu, sans jugement, du moment que l’on passe du bon temps à lire.

Pour vous faire une idée dont la manière Daniel Pennac perçoit la lecture je vous invite à visionner ces quelques minutes de vidéo, dans lesquelles il parle de l’importance de la lecture.

🔎 Information sur l'article :
- article non sponsorisé
- livre lu : achetés par mes soins
- lien d'affiliation : oui ( lien amazon )

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